Dans ce conte de Hans Christian Andersen, la jeune Gerda part à la recherche de Kay, son ami disparu et ensorcelé. Ce voyage initiatique la mène de personnage en personnage, de paysage en paysage.
La Reine des Neiges a été sélectionnée à plus d’une dizaine d’événements dont le Festival Premiers Plans d’Angers, la Fête de l’Anim de Lille, le Festival de Bruz, Mon oeil du Centre Pompidou ou encore le Festival Ciné Poème.
Le décor est un personnage à part entière. Il reflète l’évolution psychologique de Gerda. Plus la petite fille s’approche de son but et plus le décor se transforme. Tout d’abord sombre et empli de détails figuratifs, il devient ensuite abstrait, épuré et lumineux.
Le papier fait référence aux découpages d’Andersen et il offre de multiples possibilités esthétiques. On peux jouer avec le volume et la planéité, la transparence et l’opacité. Il s’agit peut être d’un matériau fragile mais on ne peut le courber si facilement à sa volonté. Le papier ne reste pas immobile. Il a quelque chose de vivant.
Par sa sensualité et son insubordination, le papier est le matériau le plus approprié pour retranscrire le caractère calme et déterminé de l’héroïne.